Sortie officielle de l’Anthologie de la Harpe Bretonne

12002402_1643451152610629_8025297808952134238_oTristan Le Govic, harpiste professionnel, a regroupé les partitions de morceaux traditionnels, émanant de 38 artistes bretons ou résidants en Bretagne. Ce projet, lancé en 2012, offre un recueil en trois volumes (élémentaire, intermédiaire et avancé) pour permettre l’apprentissage et le perfectionnement des harpistes.

Ce dimanche 11 Octobre, le collectif ARP et la salle Glenmor co-organisaient une journée entièrement gratuite consacrée à la sortie officielle de ces recueils à l’espace Glenmor de Carhaix. Pour cette occasion, une quarantaine de stagiaires ont pu participer aux master-classes animées par Alice Soria-Cadoret et Quentin Vestur. Les visiteurs pouvaient découvrir l’exposition sur l’histoire de la harpe celtique, mise en place par la Maison de la Harpe et profitaient également de la présence de François Jakez, PDG de l’entreprise Camac présentant quelques-uns de ses modèles.

Pour conclure cette journée, le collectif ARP devant une salle pleine, proposait un concert mémorable en présence de Hoëla Barbedette, Dimitri Boekhoorn, Nikolaz Cadoret, Tristan Le Govic, Mael Lhopiteau, Cristine Mérienne et Clotilde Trouillaud. Cette prestation, constituée non pas de 7 harpes mais bien 9 harpes sur scène, nous a offert un très bel hommage aux différents genres harpistiques !

 

Exposition « Harpe et conte » – 2012 / 2013

P1000263« S’il est des formations musicales classiques et répandues telles que les duos harpe & flûte, guitare & violon ou tel que le quatuor à cordes ;  le duo harpe (sans pédales) et conte est, sans conteste, le plus antique et le plus universel. Les cordophones tels que la lyre, la cithare et la harpe ont d’abord été au service de la parole (prières, incantations, récits épiques, contes mythologiques) et ce, pendant des siècles et jusqu’à la fin du moyen-âge. Ce n’est qu’avec la Renaissance que la harpe prend son indépendance par rapport au verbe. Aèdes en Grèce et en Turquie, Scaldes en Scandinavie, Griots en Afrique, Bardes en Terres Celtes, ils sont  tous à la fois musiciens, chanteurs et conteurs. Cette antique et glorieuse tradition est remise à l’honneur avec le renouveau de la petite harpe et la Bretagne, riche de contes et de légendes, est sans nul doute la terre où ces duos s’épanouissent et prolifèrent le plus pour nous conter Arthur, Merlin, Perceval, Tristan ; mais aussi pour en créer d’autres avec de nouveaux personnages et dans de nouveaux décors. Une fois encore, la harpe permet le dialogue entre tradition et création. »

 

Exposition « Arpa » – 2011

Harpes d’Amérique du Sud et centrale. _DSC1048

Dans le cadre de la promotion de la  harpe et tout particulièrement  des harpes traditionnelles, la Maison de la Harpe met ici à l’honneur la harpe d’Amérique du Sud. C’est aujourd’hui un instrument très populaire là-bas, jouée seule ou en ensemble.

Des panneaux vous expliqueront l’histoire de ces harpes sud-américaines (la période pré-colombienne, l’arrivée des conquistadors, l’influence des Jésuites), et vous montreront la diversité des instruments et des cultures musicales selon les pays.

Vous pourrez également admirer des harpes de différents pays, ainsi que les instruments traditionnels qui sont joués avec : charango, percussions, flûte…

 

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Exposition « Harpes africaines, filles de l’arc » – 2010

Venez découvrir  les instruments à cordes d’Afrique : harpe arquée, kora, bolon…expo1

Dans la région des Grands Lacs, la harpe est proche de la lyre telle qu’en jouaient les bardes gaulois. La harpe « royale » à 8 cordes des Ganda (l’ennanga) accompagne les chants épiques. Les harpes Kunidi  peuvent se trouver dans toute l’Afrique centrale. Semblables par leur structure ( table plate, hampe courbe et court) et par leur accord pentatonique sur 5, 8 ou 12 cordes, elles se distinguent par la variété des sculptures; Certaines d’entre elles, comme certaines des nôtres ( Brian Boru, Queen Mary, Lamont,..) sont de véritables chefs d’œuvre. C’est chez les Mangbétu de l’ex-Zaïre, au XIXè s. que la harpe a connu son âge d’or . Même les détails fonctionnels sont chargés de beauté magique . Ainsi les bagues en fibre de bananier, recouvertes de peau de reptile,  jouent le rôle de nos harpions et font nasiller les cordes de la harpe ougandaise. Au Cameroun, c’est une  membrane en cocon d’araignée qui vient altérer ou salir le timbre…. Sur ce parcours qui nous fait rêver, le Ngombi du Gabon pourrait bien  être cette  qui aurait remonté le fleuve du temps jusqu’à l’Atlantique.

En Afrique Occidentale, la kora est une sorte de harpe-luth qui comprend une caisse de résonance formée par une calebasse de grande taille tendue d’une peau de bœuf ou de biche qui enveloppe largement sa partie convexe à laquelle elle est fixée par des clous de cuivre. Un long manche de bois est fixé dans la caisse sur lequel sont tendues une vingtaine de cordes en fil de pêche. Des anneaux de cuir coulissant permettent d’accorder. Deux courts bâtons servent de poignées de part et d’autre du manche. Les cordes sont pincées avec les pouces et les index tandis que les autres doigts tiennent les poignées. La kora est l’instrument  emblématique du royaume mandingue qui comprenait le Burkina Fasso, la Guinée, le Mali, le Sénégal et la Gambie.